Hausse de l’ILAT

Hausse de l’ILAT

une menace silencieuse pour les entreprises locataires en Île-de-France

Citation ou courte phrase d’accroche, petite phrase ou petit paragraphe. (> Toujours terminer les phrases même sous-titres par un point).

Avec l’augmentation constante de l’Indice des Loyers des Activités Tertiaires (ILAT), les entreprises locataires de bureaux, particulièrement en Île-de-France, voient leurs charges s’alourdir.

Si ce sujet peut sembler technique, il doit pourtant être au cœur des préoccupations des directeurs financiers, car il impacte directement la trésorerie et les budgets.

Analyse d’un phénomène et des solutions pour y faire face.

Michael Kaplan

Associé

Vincent Ternynck

Real Estate Services Director

Une hausse qui pèse lourd

Depuis 2018, l’ILAT a enregistré une augmentation de 21,62 %, passant de 112,74 au 3ᵉ trimestre 2018 à 137,12 au 3ᵉ trimestre 2024.

Cet indice, qui ajuste les loyers des activités tertiaires, suit des tendances inflationnistes et reflète le coût de la construction et la croissance économique.

Prenons un exemple concret : une entreprise ayant signé un bail en 2018 pour un loyer annuel de
300 000 €.

Avec l’évolution de l’ILAT, son loyer pour 2024 atteindra 364 875, soit une hausse de +64 875 €.

Pourquoi l’ILAT augmente-t-il autant ?

Historiquement, l’ILAT devait être moins volatil que l’ICC (Indice du Coût de la Construction), longtemps utilisé pour indexer les baux commerciaux.

L’ILAT repose sur un panier mixte incluant l’inflation (Indice des Prix à la Consommation), le coût de la construction neuve et le Produit Intérieur Brut (PIB) en valeur. Cette combinaison visait à atténuer les variations extrêmes, contrairement à l’ICC, qui se base uniquement sur le coût de la construction.

Actuellement, l’ILAT est particulièrement sensible aux fluctuations économiques, en raison d’un effet combiné de plusieurs facteurs :

― L’inflation, qui reste élevée depuis 2021, alimentée par la hausse des prix de l’énergie et des matières premières.

― Le coût de la construction, impacté par l’augmentation des prix des matériaux et des contraintes environnementales.

― Les variations du PIB, qui reflètent une reprise économique irrégulière et influence.

Cette dynamique met en lumière un enjeu central pour les entreprises : comment absorber ces hausses alors que les autres charges d’exploitation augmentent également ?

Des risques majeurs pour les entreprises locataires

L’impact de la hausse de l’ILAT dépasse le simple cadre des loyers. Plusieurs risques se profilent pour les entreprises locataires :

― Pression financière accrue
Une augmentation non anticipée des loyers peut réduire la capacité d’investissement des entreprises et affecter leur trésorerie.

― Budget imprévisible
La forte volatilité de l’ILAT complique la planification budgétaire, rendant les projections financières moins fiables.

― Marges réduites
L’immobilier représente souvent le deuxième poste de dépense des entreprises, juste après les salaires. Dans un environnement économique tendu, où la maîtrise des coûts est essentielle, une hausse de 20 % sur un poste de dépense aussi stratégique que l’immobilier peut peser lourdement.

Comment s’adapter ?

Pour faire face à cette hausse, les entreprises ont tout intérêt à adopter une gestion proactive. Voici quelques pistes à explorer :

― Anticiper dans les prévisions budgétaires

Les directeurs financiers doivent intégrer les hausses prévues de l’ILAT dans leurs budgets. Avec une augmentation moyenne annuelle de 3-4 %, la planification sur 3 à 5 ans devient cruciale.

― Négocier les baux

Lors de la signature ou du renouvellement de bail, négociez des clauses plus protectrices par exemple en plafonnant l’indexation (par exemple, à 2-3 % par an à la hausse comme à la baisse).

― Optimiser l’utilisation des bureaux

Avec la généralisation du télétravail et des modes de travail hybrides, la question de la surface louée est essentielle. Réduire de 10 % un loyer de 364 875 € permet d’économiser 36 487 € par an et ce juste pour le loyer. La maitrise des surfaces permettra également une économie de charges et taxes.

― Diversifier les implantations

Si l’activité le permet, explorez des implantations hors des zones les plus coûteuses d’Île-de-France. Certaines localités offrent des loyers plus abordables, avec des indexations moins élevées.

Un défi, mais aussi une opportunité

La hausse de l’ILAT est une réalité à laquelle toutes les entreprises doivent faire face.

Si les risques sont importants, ils peuvent être transformés en opportunités. Optimiser les espaces, renégocier les clauses de bail, ou même réinventer l’organisation immobilière sont autant de leviers pour alléger cette charge.

Pour rester compétitives, les entreprises doivent adopter une approche proactive et stratégique. Et surtout, garder en tête que l’immobilier, bien que coûteux, peut être un levier d’attractivité et de performance, s’il est géré avec attention.

EN BREF

― L’ILAT a augmenté de +21,62 % depuis 2018.

― Une entreprise avec un loyer annuel de 300 000 € en 2018 pourrait payer 64 875 € de plus en 2024.

― Les solutions passent par l’anticipation, la négociation et l’optimisation des surfaces louées.

Agir dès maintenant est essentiel pour limiter les impacts futurs et mieux maîtriser les coûts.

Vous pourriez aussi aimer...

Agilité London
Construire un héritage B Corp - notre voyage vers la certification
Dans une industrie souvent critiquée pour son impact sur l'environnement, Agilité - a Parella company,...
Nouveaux associés (1)
Parella Paris nomme trois nouveaux Associés
Parella, acteur de référence dans le domaine du conseil d’entreprise en immobilier et de l’aménagement...
Strategie & transactions immobilieres2
Hausse de l’ILAT
Avec l’augmentation constante de l’Indice des Loyers des Activités Tertiaires (ILAT), les entreprises...

Interview Business Immo

Interview Business Immo

Interview Business Immo

« Nous ne sommes pas soumis aux cycles du marché immobilier. »

Parella a positionné l’utilisateur final au centre de son business model.

Au travers de ses trois pôles – Real Estate Services, Workspace et People & Transformation –, la société aux 200 collaborateurs entend poursuivre son internationalisation au fil des ans.

Éclairage avec Michael Kaplan et Olivier Neuman, deux de ses associés.

Olivier Neuman

Associé

Michael Kaplan

Associé

« Un positionnement qui nous permet d’accompagner la plupart des problématiques immobilières des entreprises sans conflit d’intérêt. Aujourd’hui, 70 % de nos clients sont locataires, les 30 % restants sont propriétaires-utilisateurs. Au fil des ans, nous avons étoffé nos expertises qui sont rassemblées autour de trois grands « univers-métiers ». 

Michael Kaplan, Associé

Quel est le positionnement de Parella à l’instant ?

Michael Kaplan /

Déjà, précisons que nous allons fêter nos 15 ans cette année, ce qui n’est pas rien. Depuis notre création, nous sommes restés fidèles à notre crédo: ne conseiller que l’utilisateur final. Le point commun de tous les associés du groupe. Même si nous venons d’horizons variés (architecte, broker,consultant en management, ex-avocat, etc), nous avons en commun d’avoir exercé au sein de brokers internationaux et d’avoir finalement choisi notre camp, celui des utilisateurs finaux.

Un positionnement qui nous permet d’accompagner la plupart des problématiques immobilières des entreprises sans conflit d’intérêt. Aujourd’hui, 70 % de nos clients sont locataires, les 30 % restants sont propriétaires-utilisateurs. Au fil des ans, nous avons étoffé nos expertises qui sont rassemblées autour de trois grands « univers-métiers ».

Olivier Neuman /

Pour accompagner un projet immobilier avec une vraie valeur ajoutée, il nous faut avoir une vision à 360°, que nos équipes pluridisciplinaires collaborent. C’est notre priorité.

Pourriez vous nous expliquer ces 3 “univers – métiers” ?

Michael Kaplan /

Il y a le pôle Real Estate Services, au sein duquel on retrouve des activités d’expertise immobilière, mais aussi de stratégie immobilière et d’accompagnement à la recherche immobilière et à la transaction : la prise à bail, la renégociation de bail, la vente, l’achat d’actif immobilier, les CPI, Vefa, Befa.

Olivier Neuman /

En 2023, ce pôle conseil immobilier a réalisé sa meilleure année depuis notre création ! En Île-de-France, nous sommes proches des 80 000 m² transactés par nos clients utilisateurs.

 

Alors que le contexte macroéconomique n’est pas favorable…

Olivier Neuman /

Nous ne sommes pas soumis aux cycles du marché immobilier. Qu’ils soient en croissance ou non, nos clients font toujours face à des choix et enjeux immobiliers : renégocier un bail, déménager, réduire ou augmenter ses surfaces, acheter un site, le vendre, améliorer des équipements techniques, adopter de nouveaux modes de travail… Parella Group apporte des réponses à une très grande variété de problématiques.

Michael Kaplan /

Notre activité n’est pas soumise à la dynamique de tel ou tel sous-marché immobilier. Que nos clients se positionnent sur La Défense ou le centre de Paris, cela ne change rien pour nos équipes qui ne sont pas sectorisées géographiquement et ne font pas de commercialisation locative.

La hausse des taux d’intérêt qui impacte fortement le volume d’investissement ne nous touche pas, car nous ne faisons pas de capital market. En revanche, comme le dit Olivier, nos clients utilisateurs ont toujours des problématiques : une échéance de bail qui se rapproche, une évolution des effectifs qui impacte le besoin de surface à la hausse ou à la baisse, des réflexions sur le partage des postes individuels …


Justement aujourd’hui, quelles sont les attentes de vos clients?

Olivier Neuman /

La plupart de nos clients redéfinissent leur stratégie immobilière post-Covid pour tenir compte de l’impact du télétravail. Ils s’interrogent notamment sur le bon dosage de flex office à mettre en oeuvre, sur les démarches pour renforcer la collaboration et la cohésion de leur collectif, sur l’impact du digital sur l’espace de travail physique et numérique, sur leur localisation et leur attractivité.

Globalement, ils se dirigent donc vers une réduction des surfaces à effectif constant. La création d’espaces de collaboration est une autre tendance forte. C’est du cas par cas. Nous faisons preuve d’agilité.


Quels sont vos deux autres “univers-métiers” ?


Michael Kaplan /

Il y a le pôle Workspace, dans lequel vous retrouvez un studio d’architecture d’intérieur, un bureau d’études techniques tous corps d’état que nous avons énormément musclé ces dernières années, et une équipe de project management de chantiers de construction et d’aménagement intérieur. Ce pôle intervient souvent dans la continuité d’un projet du pôle immobilier, mais aussi dans le cadre de missions standalone. Principalement pour des bureaux, mais de plus en plus sur du retail et des hôtels-restaurants.

Nous agissons aussi bien en tant qu’AMO, comme c’est le cas avec Total Energies dans la tour The Link à La Défense, ou en tant que maître d’oeuvre ou bien contractant général, en design & build, comme sur le nouveau siège de Samsung à Saint-Ouen

Dernier univers-métiers : le pôle People & Transformation, constitué de consultants issus de cabinets de conseil en management ou de directions de la transformation de grands groupes.

Dans un contexte de projets de plus en plus centrés sur l’humain et le collectif, cette équipe accompagne le changement, facilite le dialogue social et déploie des dispositifs de communication originaux et impactant. L’écoute, la cocréation, la communication, l’onboarding, la gamification, la formation, le coaching n’ont pas de secret pour eux.


Quelle est la part de l’Ile-de-France dans votre volume d’affaires ?

Michael Kaplan /

Dans l’Hexagone, nous réalisons 70 % de notre activité en Île-de-France et 30 % en région. La part de l’activité régionale est en croissance constante. Au niveau international, nous avons créé il y a une dizaine d’années un réseau mondial avec des partenaires partageant le même positionnement 100 % dédié aux utilisateurs : Exis Global.

Depuis 2019, avec l’appui de notre partenaire financier (le fonds d’investissement Qualium Investissement), nous avons racheté un certain nombre de nos partenaires européens. Voilà pourquoi nous disposons aujourd’hui de bureaux en propre à Madrid, à Milan, à Berlin, au Luxembourg, aux Pays-Bas, à Londres, à Bruxelles.


En quoi la prise à bail de Publicis dans le Mondo de Gecina illustre-t-elle votre business model ?

Michael Kaplan /

Publicis recherchait un conseil à la fois expert et objectif, qui soit capable de se mobiliser dans un temps réduit et de mettre en oeuvre ses recommandations.

Olivier Neuman /

La réflexion stratégique de Publicis était entamée avant le début de notre collaboration. L’entreprise envisageait de regrouper plusieurs sites et était en quête d’un immeuble neuf et adapté au déploiement de nouveaux modes de travail ; un immeuble plus central et plus en adéquation avec sa stratégie environnementale. Nous avons aidé Publicis dans l’analyse pluridimensionnelle de différents immeubles, dans la modélisation de scénarios, puis dans le cadre des négociations. Sur le Mondo, dans le 17e arrondissement de Paris, nous avons réalisé des analyses spatiales et techniques, étudié le coût global de l’opération et négocié l’ensemble des conditions locatives avec Gecina. Aujourd’hui, nous poursuivons la collaboration avec Publicis en vue de l’aménagement du Mondo.


Quels sont les objectifs de Parella Group dans les années à venir?

Michael Kaplan /

Nous souhaitons poursuivre notre internationalisation – cela passe par le renforcement de notre palette de métiers dans certains pays. Nous voulons faire monter de nouveaux associés. Nous souhaitons continuer à grandir tout en restant agiles, rester à l’écoute des attentes et enjeux de nos clients, car c’est la clé de notre métier.

© Business Immo pour la rédaction de l’article

Vous pourriez aussi aimer...

Agilité London
Construire un héritage B Corp - notre voyage vers la certification
Dans une industrie souvent critiquée pour son impact sur l'environnement, Agilité - a Parella company,...
Nouveaux associés (1)
Parella Paris nomme trois nouveaux Associés
Parella, acteur de référence dans le domaine du conseil d’entreprise en immobilier et de l’aménagement...
Strategie & transactions immobilieres2
Hausse de l’ILAT
Avec l’augmentation constante de l’Indice des Loyers des Activités Tertiaires (ILAT), les entreprises...

LA MAISON UNYCK

LA MAISON UNYCK

Nouvelle terre d’accueil des dirigeants

Depuis quelques semaines la Maison Unyck a ouvert ses portes rue du Faubourg Saint-Honoré pour accueillir sa communauté de dirigeants.

Au 8ème étage avec vue sur les toits de Paris, ces espaces invitent à prendre de la hauteur pour lâcher prise et s’inspirer.

Michael Kaplan

Associé

“Dirigeants, plus jamais seuls”

Des lieux de vie imaginés, conçus et réalisés par Parella pour incarner la promesse d’Unyck : “Dirigeants, plus jamais seuls”.

Quand on passe les portes de la Maison Unyck, on pourrait se croire dans un appartement. Pourtant c’est là que s’opèrent les plus belles transformations. Parce qu’Unyck n’est pas un cabinet de conseil classique, la société a souhaité marquer cette rupture dans ses locaux.

Afin de proposer un environnement propice à l’échange et la confidence, les aménagements ont été pensés pour que les clients se sentent comme chez eux.

Pour cela, la maison Unyck reprend les codes du « comme à la maison ». Pas de bureaux tels qu’on pourrait les connaître, mais un appartement riche d’objets chinés et chaleureux.

Une table à manger pour discuter autour d’un thé des sujets les plus stratégiques, une bibliothèque où chacun peut se servir, devenant acteur de ce lieu… La proximité est le maître mot. Le client est chez Unyck comme chez lui.

Conclusion

Créer les bonnes conditions pour favoriser la réussite d’un accompagnement, passe par un lieu permettant le changement. La maison Unyck a été pensée dans ce sens.

Vous pourriez aussi aimer...

Agilité London
Construire un héritage B Corp - notre voyage vers la certification
Dans une industrie souvent critiquée pour son impact sur l'environnement, Agilité - a Parella company,...
Nouveaux associés (1)
Parella Paris nomme trois nouveaux Associés
Parella, acteur de référence dans le domaine du conseil d’entreprise en immobilier et de l’aménagement...
Strategie & transactions immobilieres2
Hausse de l’ILAT
Avec l’augmentation constante de l’Indice des Loyers des Activités Tertiaires (ILAT), les entreprises...

Design Actif

Design Actif

Environnement, santé ou plaisir : comment le design actif engage les collaborateurs ?

A l’approche des Jeux Olympiques certains de nos clients s’interrogent sur l’intérêt du Design Actif dans leurs espaces de travail, une méthode incitant les personnes à agir naturellement.

Si cette pratique est courante dans nos rues depuis quelques années pour lutter contre la sédentarité, elle s’installe désormais dans les locaux de certaines entreprises.

Peut-elle, au-delà de la mobilité, bouger les lignes et insuffler de nouvelles pratiques plus vertueuses ?

Pour l’environnement, la santé ou juste pour le plaisir, comment les locaux peuvent-ils participer à porter les engagements environnementaux, QVT ou les valeurs des organisations, tout en prenant soin de leurs collaborateurs ?

Eric Vermande, Image et Style Director et Diane Mendes, People & Transformation Manager, se sont intéressés au sujet.

Éric Vermande

Image & Style Director

Diane Mendes

Manager People & Transformation

Le Design Actif, la piste vers de nouveaux usages (au pas de course)

Qui n’a pas préféré monter les marches dans le métro, plutôt que de prendre l’escalator, séduit par un challenge ludique, coloré ou interactif ? Ces messages de calories brulées, valorisants ou pédagogiques, même s’ils portent à sourire, nous poussent à agir.

Le Design Actif va pouvoir accompagner au jour le jour les messages clés des entreprises. Il peut aider l’ensemble des organisations dans leurs pratiques. La mise en place de la RSE par exemple. Le Design Actif peut aider dans ce sens.

Au-delà, nous pouvons imaginer des parcours contribuant au Bien-être (QCVT), insufflant des valeurs (marque employeur), ou de nouvelles manières de travailler (flex-office).

Le Design Actif concerne bien l’adoption naturelle de pratiques quelles qu’elles soient.

Afin de lutter contre la sédentarité, le Design Actif s’est principalement développé autour de solutions encourageant le sport. Pourtant, si les pistes d’athlétismes apparaissent dans les couloirs, leur rôle consiste à créer des parcours, pensés pour activer de manière naturelle les collaborateurs.

Pour autant l’objectif n’est pas de les pousser à courir en costume et d’arriver en réunion chemise mouillée. L’activité physique est l’un des leviers, mais pas le seul. L’activité cérébrale est tout aussi importante.

Induire pour agir, du parcours à l’expérience, tout est à créer

La notion de parcours est importante pour créer une expérience et initier de nouvelles habitudes.

Ce parcours doit être autoporteur et désirable.

Chaque utilisateur doit pouvoir l’utiliser à tout moment de la journée, sans explication.
Tout est fait pour induire et créer un environnement incitatif qui va s’implanter dans le quotidien. Le message est positif, pédagogique, cohérent avec les valeurs, gratifiant pour celui qui le suit.

Créer un nouveau terrain de jeu où jouer avec les collaborateurs

On part des valeurs, de la sémantique. On sort du comptage de calories pour jouer avec le collaborateur, le projeter dans une dynamique.

Le graphisme est un véritable levier : explicite ou implicite, il crée les flux. Des chemins avec des phases actives et directionnelles… Au-delà de la dépense physique, l’important est de favoriser le contact d’un maximum de monde.

Affichages, signalétique, fresques, détournement d’objets, toutes les pistes peuvent être explorées.

Suivre un fil bleu qui guide vers des activités par exemple. Ou encore des détournements d’objets ou l’on ne voit pas le même message selon comment on est positionné (assis, debout) dans une optique d’ouverture d’esprit.

Il est également important de travailler le branding pour créer l’appartenance.

Si l’utilisation des couleurs contribue à créer l’envie de la découverte, il ne reste pas moins que l’idéal est de créer des parcours qui s’intègrent dans les espaces de manière naturelle.

Induire un positionnement pérenne comme une perception événementielle plus éphémère.

Les steps pour engager sur la durée

Une habitude se crée au bout de 21 jours. Par ailleurs, les études réalisées par les villes montrent l’importance de penser des parcours évolutifs, pour éviter, une fois la phase de découverte passée, un abandon de la pratique.

―Step 1 : Compréhension objectifs et enjeux recherchés

La première étape est d’identifier les objectifs. On ne fait pas du design actif pour faire du design actif. Est-ce que l’on crée un ou plusieurs parcours ? Va-t-on agir sur la RSE, les valeurs, la QVT ?

―Step 2 : Analyse des usages et des besoins collaborateurs

Il est nécessaire de s’adapter au public et à la culture d’entreprise pour les sensibiliser au mieux.

Cela nécessite de comprendre ce qui les touche. Au même titre que pour un parcours collaborateur, on va s’intéresser aux habitudes. En tant qu’experts de l’aménagement d’espaces, les équipes Parella Group analysent les séquençages de la journée, les besoins, les déplacements. Cela va permettre de créer des phases actives et directionnelles. Il est important de bien penser les usages pour éviter une sur sollicitation qui serait contre-productive.

Mais également peut-être d’identifier ceux qui pourront être détournés et de donner du sens, en impliquant les collaborateurs par des ateliers dynamiques, fédérateurs et ludiques.

―Step 3 
: Phase d’usage et évolutions

L’expérimentation pourrait être une première étape pour comprendre le pic de maturité et voir comment les collaborateurs réagissent.

Selon les enjeux et besoins détectés, un accompagnement managérial permettra aux collaborateurs de s’autoriser des moments plus ludiques. On pourra également ponctuer le parcours avec des animations (coaching sportif par exemple).

Il est également possible de faire vivre les parcours au gré des événements importants pour l’entreprise.

On peut également imaginer un changement de couleur pour la semaine du cancer du sein. Ou un lancement avec les Jeux Olympiques.

Evolutif pour ancrer le changement durablement

La mise en place et le retrait des parcours doivent rester faciles et peu onéreux afin de pouvoir proposer de nouvelles expériences qui s’adaptent aux différentes maturités des usagers.

S’appuyer sur des spécialistes de l’accompagnement au changement permet de créer des parcours évolutifs qui ancrent durablement le changement dans le monde de l’entreprise.

Vous pourriez aussi aimer...

Unyck1
LA MAISON UNYCK
Au 8ème étage avec vue sur les toits de Paris, ces espaces invitent à prendre de la hauteur pour lâcher...

La Bonne Bulle®

La Bonne Bulle®

un jeu pour les espaces de travail flexibles

Mettre de la musique ou prendre un appel à son poste dans l’espace partagé : acceptable ou non ?

Attention, la mélodie du travail en espace de travail hybride n’est pas toujours celle du bonheur.

Et s’il suffisait de co-construire et définir, ensemble, les règles de vie dans ses espaces de travail ?

Session La Bonne Bulle®

Parella

Matthis Petrovick
Expert Parella Valuation

Découvrez « La Bonne Bulle® » un jeu conçu et développé par Parella pour accompagner les entreprises de façon ludique dans l’appréhension des espaces de travail flexibles ainsi que dans la construction de nouvelles règles de vie dans ces espaces.

La gamification est un puissant levier de transformation. Co-construire de façon ludique avec ses collègues, ses propres règles de vie dans son espace de travail, en assure une bien meilleure appropriation.

“La Bonne Bulle” est un atelier proposé au sein du catalogue de formations de la Parella Academy®.

Découvrez la page dédiée au jeu dans la première édition de notre Office Paper.

Vous pourriez aussi aimer...

OFFICE PAPERS